Cette Algérie nouvelle que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est engagé à bâtir, puise ses fondements de la Glorieuse Révolution nationale et s'appuie sur une base institutionnelle solide et une jeunesse empreinte de l'esprit patriotique et ouverte sur le monde.
Partant de ces principes et dans l'objectif de parvenir à un consensus autour des différentes questions nationales en vue de constituer un front interne solide, le président de la République poursuit les consultations avec les partis politiques, les personnalités nationales et les organisations de la société civile.
Il s'agit aussi, à travers es consultations, d'aboutir à une démarche collective permettant au pays d'affronter les multiples défis et menaces induits par une situation instable tant au niveau régional qu'international.
L'objectif stratégique de bâtir un front interne solide est porté par l'initiative de rassemblement et d'unification des rangs, sans exclusion, lancée par le président de la République qui a tendu la main à tous les Algériens qui ont à cœur de défendre la souveraineté, la sécurité et la stabilité de leur pays.
De nombreux partis, organisations, associations et personnalités ont exprimé leur soutien à la démarche du président de la République, estimant que cette démarche vise à promouvoir la culture du dialogue et de la concertation et permettra de consolider la cohésion interne.
Lors de l'installation du Conseil supérieur de la jeunesse -CSJ-, le 20 juin, le Président Tebboune avait mis en exergue le rôle des jeunes algériens dans la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne.
Le chef de l'Etat avait souligné que le Conseil supérieur de la jeunesse constitue la dernière étape du processus mis en œuvre pour honorer les engagements pris devant le peuple, un processus amorcé en 2020 par une révision profonde de la Constitution, suivie par des élections législatives, puis locales, avec une 'nouvelle logique électorale d'une intégrité irréprochable'.
Ce processus a permis, en outre, de renouveler et d'installer les autres institutions et instances constitutionnelles, à leur tête la Cour constitutionnelle et l'Observatoire national de la société civile.
L'attachement à la question mémorielle, une responsabilité de l'Etat algérien
Par ailleurs, l'Algérie célèbre le 60ème anniversaire de l'indépendancealors que la question de la Mémoire nationale demeure plus que jamaisd'actualité.
A l'occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 1945, le présidentde la République avait affirmé que l'attachement au dossier de l'Histoireet de la Mémoire émane, loin de toute surenchère ou négociation, de la'responsabilité de l'Etat algérien envers son capital historique', étant'un des fondements qui ont forgé l'identité nationale algérienne'.
Il avait aussi mis l'accent sur l'impératif de traiter ce dossier 'entoute probité et avec objectivité', en se sens que les innombrables crimescommis durant 132 ans de colonisation de l'Algérie doivent être pleinementreconnus par la France, car il s'agit d'établir la confiance et jeter lesbases de relations de coopération durable garantissant les intérêts desdeux pays dans le cadre du respect mutuel.
Il avait également plaidé pour une refondation des relationsalgéro-françaises dans le cadre d'une 'vision rénovée'.'Qu'il s'agissede mémoire, de relations humaines, de consultationspolitiques ou de projections stratégiques, de coopération économique etd'interactions dans toutes les sphères de travail en commun, la visionrénovée a le potentiel d'ouvrir à nos deux pays de vastes horizonsd'amitié, de convivialité harmonieuse et de complémentarité mutuellementavantageuses', avait soutenu le président Abdelmadjid Tebboune, soulignantque cette vision rénovée se doit d'être 'pleinement respectueuse dessouverainetés et de l'équilibre des intérêts'.