Le choix par l'Algérie d'abriter le Sommet arabe le 1er novembre, date du déclenchement de la guerre de libération nationale, est hautement symbolique, car s'inscrivant dans le prolongement de ses principes en faveur de l'unité arabe et du droit des peuples opprimés à l'autodétermination.
L'Algérie, qui a toujours banni la division et prôné l'unité des pays arabes pour relever les défis, a voulu, à travers ce sommet, renforcer la solidarité et l'intégration entre les pays de la région, unis par une communauté de destin.
Qu'il s'agisse de l'unité entre les Etats arabes ou en leur sein, l'Algérie reste attachée au principe du rassemblement des frères antagonistes. Une position unificatrice qu'elle a toujours prônée à l'égard de la question palestinienne car demeurant convaincue que la solution passe par la réconciliation et le dialogue inter-palestinien.
Et c'est en 2022 que l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réussi à réunir l'ensemble des factions palestiniennes, lors de la Conférence d'unification des rangs palestiniens, couronnée par la signature de la 'Déclaration d'Alger' par les participants, mettant fin à 15 ans de division, un 'exploit historique' réalisé par l'Algérie nouvelle qui a placé l'unification des rangs arabes au cœur de ses priorités.
Cette importante réalisation a été suivie, les 1er et 2 novembre, de la tenue à Alger du Sommet arabe, 'pour relancer l'esprit de solidarité arabe et relever les défis afin de réorganiser la Ligue arabe', un pari gagné par l'Algérie.
Ce rendez-vous a, surtout, constitué une nouvelle occasion pour réaffirmer 'la centralité de la cause palestinienne', qui demeure 'au coeur des préoccupations' de l'Algérie nouvelle et 'en tête de ses priorités'.
Un sommet réussi à tous les niveaux
Le sommet de 'Novembre' a ainsi été un grand succès diplomatique. Cette performance a été saluée par les dirigeants arabes qui ont valorisé le rôle du président Tebboune, dans 'l'approfondissement de la concertation, la coordination et la réunion de toutes les conditions garantissant la réussite de cette importante échéance arabe qui s'est déroulée dans un esprit fraternel et consensuel exemplaire'.
Le 31e Sommet arabe a été aussi d'une importance exceptionnelle car intervenant à un moment charnière marqué par les défis croissants auxquels les pays arabes sont confrontés. Il a été aussi exceptionnel car il a vu l'unification des rangs arabes, l'objectif tracé de l'Algérie nouvelle.
Le sommet d'Alger a été 'un succès aux niveaux national, arabe et international', l'Algérie ayant réuni toutes les conditions nécessaires à cette réussite sur le plan logistique et politique, avait affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, mettant en avant le rôle du président de la République dans ce succès.
Le succès avait été également souligné par le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, qui a salué la réussite du 31e Sommet arabe, 'parmi les plus importants en terme de niveau de représentation'.
M. Aboul Gheit avait évoqué le fait que l'Algérie 'ait réuni toutes les conditions nécessaires à ce succès', l'organisation étant 'très pointue' et la tenue du sommet à l'occasion du 68e anniversaire du 1er Novembre 'lui a conféré un caractère singulier'.
Une des caractéristiques de cette échéance arabe demeure aussi 'le consensus grandiose' entre les dirigeants sur l'ensemble des questions politiques, sociales et économiques qui concernent la région arabe et l'absence de 'toute réserve', a-t-il soutenu.
Le Sommet d’Alger avait été également novateur en ce sens qu’il a abordé pour la première fois certaines thématiques, à l’image de la sécurité alimentaire, la sécurité hydrique, la sécurité énergétique, les questions liées aux changements climatiques et la nécessité de trouver des solutions arabes aux problèmes arabes.
De l'avis aussi de nombreux analystes, le Sommet arabe a constitué un évènement mondial vu la participation des représentants de plusieurs organisations internationales. Et cela confirme le rôle pivot de l’Algérie sur l’échiquier régional, africain, arabe, euro-méditerranéen et international.